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    Message:

    Il est important de ne pas montrer ce que l’on pense ou ce que l’on ressent, particulièrement ses faiblesses et ses doutes. Dans la vie il faut s’en sortir seul et ne compter que sur soi.

    Leurre : tu vas pouvoir prouver que tu es le plus fort, que tu tiens le coup quoiqu’il arrive.

     

    Comportements :

    Quand une personne est sous l’influence de ce message, elle se montre incapable d’exprimer ses émotions et ses sentiments. Pour elle, cette expression s’avère difficile, voire impossible, parce qu’elle révèle un signe de faiblesse. De la même façon, elle se sent très mal à l’aise devant l’expression des sentiments d’autrui. Elles préfèrent fuir plutôt que d’être confrontée aux larmes d’une personne. Le « sois fort » à l’air de faire preuve d’une grande maîtrise émotionnelle. Celle-ci se traduit par une rigidité excessive tant dans le système de pensée que dans le tonus musculaire. L’intolérance est une de ses caractéristiques : ce sont les autres qui se trompent, lui ne peut commettre d’erreur de jugement.

    L’héroïsme et les actions dangereuses avec prises de risque inconsidérées peuvent également être des manifestations de ce message.

    Certains « sois fort » ont la joie comme sentiment racket. Dans ce cas, ils se montrent blagueurs et « bon vivant ». Ceci apparait pourtant comme une façade et on a l’impression d’une joie forcée.

     

    Gestes et mimiques :

    L’ensemble de la gestuelle est peu mobile. Le « sois fort » a très souvent des gestes fermés : les bras sont croisés ou serrés devant le corps, les jambes sont également croisées ou très serrées l’une contre l’autre.

    L’apparence globale montre une intimité corporelle. Le visage présente peu de mimiques. Il apparait comme inexpressif.

     

    Mots et expressions utilisées :

    Dans ses expressions, le « sois fort » utilise peu la première personne su singulier. Le « Tu » remplace le « Je » dans l’énoncé, marquant ainsi la distance entre l’émotion et l’expression du sentiment. Quand le « Je » est utilisé, les tournures de phrases positionnent rarement la personne en tant que « sujet ».

    • Tu m’inquiètes
    • Tu me mets en colère
    • Ce livre me fatigue
    • Il m’est arrivé
    • Je me suis senti
    • Il faut savoir encaisser
    • Peu importe
    • Cela m’est égal
    • Je m’en moque
    • Pas de commentaires

     

    Émotions :

    C’est la crainte et la peur qui dominent ce message, même si elles ne sont pas exprimées. Le « sois fort » veut toujours faire face. Pour cela il est prêt à tout accepter, même quand c’est trop difficile pour lui. C’est en ce sens qu’il se surmène et vit en tension permanente. Il ne veut pas accepter et montrer qu’il a des limites. Comme dans la fable, il peut craquer, comme le chêne, brutalement, sans crier gare.

     

    Coté positif :

    La ténacité et la résistance sont les deux aspects positifs de ce message. Le « sois fort » peut aller

    loin. Il est endurant et sait serrer les dents.

     

    Permission ou antidote : SOIS OUVERT

    Sous l’influence de ce message, la personne exprime ses sentiments et ses émotions. Elle prend le risque de se montrer telle qu’elle est, avec ses joies, ses faiblesses et ses doutes. Elle est donc communicative et fait preuve de tolérance vis-à-vis des autres.

    Elle connaît ses limites et sa valeur. Elle accepte ses erreurs et les erreurs d’autrui.

     

    Étapes pour intégrer cette permission :

    Ressentir les émotions quotidiennes, quelle qu’en soit la nature : il s’agit ici d’accepter le flux d’émotions dans lequel nous sommes baignés à chaque instant. Certaines de ces émotions peuvent être agréables, d’autres désagréables. Dans tous les cas, il s’agit d’émotions qui n’appartiennent qu’à nous et dont nous sommes responsables. Pour cela il est nécessaire d’accepter quelques instants de lucidité. Au cours de celles-ci, il convient de ressentir, sans pour autant la nommer, l’émotion ressentie : la tension, l’irritabilité, la satisfaction, la peur…

    Repérer ses limites : le corps est un bon indicateur pour cela. Dès qu’une tension apparaît, il est judicieux de comprendre en quoi le corps réagit : s’agit-il de fatigue ? d’un refus non exprimé ? d’une contrariété ?

    Exprimer ses sentiments et ses limites. Le premier pas consiste à nommer le sentiment en se sentant responsable de celui-ci : « je suis en colère » au lieu « cette situation me met en colère ». Le second pas consiste à exprimer avec son corps le sentiment : ton de la voix, mouvements des yeux et du corps au lieu d’entretenir le contrôle. Il s’agit alors de « lâcher » le corps dans l’expression du sentiment.